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Consecration: A Law We Can Live With - by Orson Scott Card - Translated into French

Consécration: Une Loi Que Nous Pouvons Vivre

par Orson Scott Card

UNE PARABOLE:

Un homme s'est réveillé un matin avec en tête les mots entendus dans son rêve, et quand il les écrivit, il découvrit que c'étaient les mots qu'un chroniqueur du Livre de Mormon aurait pu écrire s'il avait vécu de nos jours, narrant le récit de nos rapports les uns avec les autres et avec le Seigneur:

    Et il arriva dans les derniers jours que la plupart des fidèles dans la terre promise avaient mis leur coeur dans les choses du monde.

    2. Ils travaillaient toute la journée et même dans la nuit, hommes et femmes, pour gagner l'argent nécessaire à acheter les choses qualifiées de bonnes par le monde, ou pour s'élever à une position de grand honneur dans le monde.

    3. Mais l'argent qu'ils gagnaient n'était jamais suffisant, les choses qu'ils achetaient ne les rendaient pas heureux, les fonctions et honneurs qu'ils avaient n'étaient jamais assurés.

    4. Même quand ils avaient atteint de grandes richesses, le monde les persuadait qu'ils avaient davantage de besoins.

    5. et même quand ils étaient parvenus à de hautes fonctions et de grands honneurs, leur ambition n'était pas satisfaite.

    6. Car ils avaient oublié que les récompenses du monde viennent de Satan et n'ont donc pas de substance.

    7. Pour gagner les récompenses du monde, ils sacrifiaient le temps qu'ils auraient dû passer à enseigner leurs enfants.

    8. Ils se débarrassaient de leurs petits enfants en les confiant aux soins d'étrangers afin de gagner assez d'argent pour acheter une maison grandiose.

    9. Et quand ils avaient réussi à acheter leur maison grandiose, le monde disait qu'ils devaient être des gens très importants pour acheter une telle maison!

    10. Mais leurs enfants étaient des étrangers dans leur nouvelle maison ; ils ne connaissaient ni leur père ni leur mère et souvent quittaient leur foyer comme un voyageur quitte une auberge inhospitalière sans regarder en arrière.

    11. Et à nouveau ils inondèrent leurs enfants de cadeaux, ils leur offrirent de beaux habits et les laissèrent conduire de splendides véhicules dans les rues de la ville.

    12. Ils leur enseignèrent à mépriser ceux qui étaient habillés simplement, à se moquer de ceux qui circulaient à bord de vieilles voitures, et à se railler de ceux qui devaient marcher car ils n'avaient pas de voitures du tout.

    13. C'est pourquoi ils enseignèrent à leurs enfants de persécuter les pauvres, et de placer leur coeur dans les plaisirs du monde.

    14. Et cependant quand ces enfants touchèrent aux poisons onéreux de l'extase, rompirent la loi de chasteté et les autres commandements de Dieu, les jugeant choses sans valeur,

    15. Leurs parents blâmèrent l'église, rejetant leur faillite sur elle, ou l'école, l'accusant d'avoir corrompu leurs valeurs.

    16. Ils ne voyaient pas que leurs enfants avaient appris leurs plus importantes leçons de la vie de leurs parents, à savoir

    17. Que n'importe quel sacrifice est acceptable si l'on veut gagner les récompenses du monde,

    18. Même le sacrifice de leurs propres enfants.

    19. Ces Saints qui servaient le monde plus que le Seigneur se rassemblaient dans des quartiers composés de maisons très chères, haut sur la colline afin que tous puissent voir leur splendeur.

    20. C'est pourquoi ils formaient des congrégations de riches, car les pauvres ne pouvaient se permettre de vivre parmi eux : ceci était une abomination aux yeux du Seigneur.

    21. Ils payaient leur dîme et leurs offrandes et se considéraient comme des personnes justes.

    22. Cependant ils interdisaient à leurs enfants d'avoir pour amis les enfants d'hommes et de femmes qui travaillaient de leurs mains, qui gagnaient peu d'argent, ou qui étaient méprisés par le monde.

    23. Et quand ils se rappelaient l'existence des pauvres - ceux qui vivaient dans de petites maisons, avec beaucoup d'enfants se partageant chaque chambre - ils se disaient,

    24. Si seulement ces gens n'avaient pas commis de péchés, le Seigneur les aurait bénis comme nous avons été bénis;

    25. Ou, si seulement ces gens avaient appris à se restreindre, ils n'auraient pas eu autant d'enfants et ne seraient pas aussi pauvres.

    26. Ou, si seulement ces gens avaient cherché à s'éduquer, ils auraient assez de sagesse pour vivre mieux que cela, comme nous;

    27. Ou, si seulement ces gens travaillaient plus, ils n'auraient pas à vivre dans une telle pauvreté.

    28. Et beaucoup de ces pauvres qui entendaient ces choses les croyaient et se méprisaient même plus que les riches ne les méprisaient, et tous leurs rêves, leurs espérances tendaient vers les choses du monde, et ils se détournaient des voies de la justice.

    29. C'est pourquoi le monde avait détourné les croyants vers l'adoration de Mammon; cependant les croyants s'imaginaient être justes parce qu'ils assistaient aux réunions et payaient leur dîme.

    30. et le Seigneur les regarda et dit, Où est le peuple qui sera prêt à me recevoir lors de ma prochaine venue?

    31. Où sont ceux qui font du bien aux nécessiteux,

    32. Qui honorent les hommes et les femmes pour leurs oeuvres et non leurs biens,

    33. Pour leur sagesse et non leur éducation mondaine,

    34. Pour leurs oeuvres justes et non le vain étalage de leurs richesses?

    35. Oui, le Seigneur regarda son Eglise et dit: Où est Sion?

    36. Ne leur ai-je pas donné des prophètes, des instructeurs, une doctrine et des alliances?

    37. Pourquoi alors recherchent-ils les honneurs du monde?

    38. Pourquoi alors volent-ils les pauvres, et disent-ils ensuite que le Seigneur les a bénis?

    39. Car toutes choses m'appartiennent, a dit le Seigneur, et tous ceux qui oeuvrent dans la justice, de toutes leurs forces, sont dignes d'un partage égal de l'abondance de leur pays.

    40. En conséquence, tout homme qui prend plus que ce dont il a besoin et ne donne pas de son surplus à l'évêque pour le partager avec les pauvres, a pris ce que je ne lui ai pas donné.

    41. En vérité, en vérité, dit le Seigneur à cet homme, tu disposeras de ce que tu as volé pour un peu de temps mais tu n'en retireras pas de joie.

    42. Et, au dernier jour, tu te tiendras parmi ceux qui n'ont pas de récompense, car tu n'as pas partagé avec les plus humbles de mes frères, et ainsi tu n'as pas part à mon héritage.

    43. Le monde méchant ne possède rien, aussi, quoique ce soit que le monde offre est propriété volée.

    44. Si le monde te donne beaucoup, alors tu dois donner beaucoup,

    45. Car ce que tu gardes pour toi sera perdu, et seulement tout ce que tu peux donner peux-tu le garder pour toujours.

    46. Où est Sion? dit le Seigneur, oui, où sont ceux qui sont prêts à me recevoir lors de ma prochaine venue?

Et quand l'homme eut fini d'écrire les paroles entendues dans son rêve, il trembla de peur, car il se savait coupable. Il dit à son épouse "Si le Seigneur envoyait un ange pour rassembler le peuple de Sion, viendrait-il chez nous, dans notre belle maison, entourés de tous nos biens? Je crains que notre maison ne soit la forteresse que nous avons bâtie pour tenir le Seigneur en dehors de notre vie.

A sa surprise, son épouse se mit soudain à pleurer: "Oh, mon époux," dit-elle, "j'ai fait un rêve chaque nuit pendant une semaine, mais j'avais honte de te le raconter. Dans mon rêve, nous allions acheter une nouvelle Mercedes. Nous avons donné l'argent au vendeur, mais quand il nous a tendu les clés de la voiture, elles ont brûlé nos mains et nous ne pouvions les tenir.

"Aussi nous reprîmes l'argent et allâmes voir notre évêque et lui dîmes: 'Nous allions acheter une Mercedes, mais les clés ont brûlé nos mains. Aussi, à la place, nous achèterons une voiture moins chère correspondant à nos besoins réels. Voici le reste de l'argent, nous allions le dépenser en pure vanité, nous savons que c'est plus que nous avons besoin, c'est pourquoi voici notre surplus, donnez-le aux pauvres et aux nécessiteux. Autre chose, voici les papiers de notre vieille voiture, donnez les à quelqu'un qui en a besoin.'

"Et dans mon rêve l'évêque disait, 'J'étais en train de prier pour avoir de l'aide car hier j'ai vu pleurer l'évêque d'une autre paroisse à cause de la pauvreté de ses membres et quoiqu'ils travaillent dur, ils n'ont jamais assez d'argent pour joindre les deux bouts. Il m'a dit qu'il y avait une jeune fille digne dans sa paroisse qui ne pouvait aller à l'université parce que sa famille était pauvre. Il m'a dit qu'il y avait des enfants dans sa paroisse que leurs parents ne pouvaient emmener voir le docteur, parce qu'ils n'avaient pas d'argent pour le payer. Il me parla de familles qui n'avait pas de table pour manger, il me parla d'enfants sans livres à lire, de méres célibataires épuisées de fatigue et de chagrin qui avaient travaillé toute la journée pour nourrir leurs enfants et qui n'avaient pas de temps pour leur enseigner la justice. Et j'ai dit à cet évêque, 'que les membres de votre paroisse aient si peu et ceux de la mienne aient autant ne peut être juste. Je vais prier pour que le Seigneur adoucisse le coeur des membres de ma paroisse afin qu'ils tournent leurs coeurs avec compassion vers les pauvres.' Et maintenant vous voici, je peux aller voir cet évêque et lui dire qu'il peut payer les études de cette jeune fille juste, emmener ces enfants chez le docteur, acheter fournitures scolaires, livres et même la liberté dont beaucoup de gens dans sa paroisse ont terriblement besoin. Maintenant regardez les grandes bénédictions que nous pouvons partager avec les plus humbles des Saints. Quant à votre vieille voiture, je sais exactement où elle doit aller.'"

"Quel merveilleux rêve" dit l'homme.

"Mais il n'est pas fini" dit sa femme. "Dans mon rêve, nous sommes allés à l'Eglise plusieurs semaines plus tard, et alors que nous sortions de notre voiture très modeste, nous avons vu l'homme le plus riche de la paroisse arriver au volant de sa voiture dans le parking. Il conduisait notre vieille voiture.

"Et dans mon rêve nous étions tous deux en colère que l'évêque n'ait pas donné notre voiture aux pauvres, mais à ce riche vieil homme qui possédait tout ce qu'il pouvait souhaiter en ce monde. Nous sommes allés revoir l'évêque et nous avons dit : 'Nous n'avons pas voulu vous donner cette voiture pour que vous la donniez aux riches.'

"Et alors l'évêque mit ses bras autour de nos épaules et dit: 'Oh! mon cher frère, ma chère soeur, je dois avoir fait une erreur, j'ai pensé que vous donniez cette voiture à l'Eglise du Seigneur afin qu'elle serve à des fins justes, j'ai pensé que j'étais celui qui avait été appelé pour être le juge en Sion, à même de décider qui devrait être l'intendant de la propriété du Seigneur. Au lieu de cela, je vois que vous possédez encore cette voiture dans vos coeurs. Aussi je vais vous rendre le titre de propriété de la voiture, il ne faisait pas vraiment partie de votre surplus.'

"Alors nous fûmes honteux et tu as dit 'Evêque, nous aurions dû vous faire confiance: Gardez la voiture.' Et moi, j'ai dit 'Evêque, gardez la voiture et pardonnez-nous de nous être mêlés de ce qui ne nous regardait pas.'

"Il nous sourit et dit 'laissez-moi vous dire ce que vous ne savez pas : ce riche vieil homme est aussi venu me voir, comme vous l'avez fait, et il m'a donné tout son surplus pour que je l'utilise comme le Seigneur le voulait. Il m'a dit qu'il avait même vendu ses voitures parce que, maintenant qu'il était à la retraite, il pouvait prendre le bus ou marcher pour faire tout ce qu'il devait faire. Mais j'ai dit: 'non, ce n'est pas possible. Vous avez besoin d'une voiture parce que j'ai moi-même besoin que vous ameniez quatre veuves âgées à l'Eglise chaque dimanche.' Et il a répondu: 'Que puis-je faire ? j'ai déjà vendu mes voitures.' C'est alors que je lui ai tendu les papiers de votre vieille voiture. Il l'utilise pour le service du Seigneur.'

"Et alors nous avons réalisé que l'évêque s'était pleinement acquitté de son intendance et nous lui avons demandé de nous excuser d'avoir manqué de confiance envers lui. Et il a dit 'Votre problème n'était pas que vous ne m'avez pas fait confiance. Votre problème était que vous pensiez que la voiture était toujours la vôtre.'

"Mais je répondis 'Non, évêque, notre problème était que notre voiture nous possédait encore. Elle avait toujours le pouvoir de nous détourner des bonnes oeuvres. Ce n'est pas assez de donner de notre surplus à l'évêque, nous devons changer nos coeurs afin de ne plus convoiter les choses que nous possédons. Même ce que nous avons encore appartient au Seigneur. Nous sommes des intendants; nous ne possédons rien qui nous appartienne vraiment.'"

Quand il entendit la fin de son rêve, son mari s'écria d'une voix forte: "Maintenant je comprends la parabole des talents. Maintenant je comprends le véritable péché commis par le serviteur injuste, celui qui a enterré son seul talent dans le sol. Il traitait l'argent comme s'il lui appartenait, le dissimulant aux yeux des autres afin qu'il ne puisse être utilisé pour quoique que soit. Mais les autres serviteurs, sachant que l'argent ne leur appartenait pas, le remirent entre les mains de prêteurs d'argent afin qu'il soit utilisé pour construire ou faire des choses. Chacun en a profité: les serviteurs qui ont partagé librement, les prêteurs d'argent et les gens qui ont emprunté et qui ont remboursé. Mais celui qui s'agrippait à son argent et ne laissait ensuite personne d'autre l'utiliser, n'en profitait pas, ni qui que ce fût. Et sa crainte constante de perdre cet argent devint pour lui un fardeau. C'était en fait son âme qu'il cachait dans le sol, sa liberté."

Alors le mari et sa femme surent que leurs rêves étaient emplis de sagesse. Et de ce jour ils cessèrent de posséder quoique ce soit ou d'être possédés par quoique ce soit. Beaucoup de choses étaient encore considérées comme leur propriété, au sens du monde, mais quoique ce soit qu'ils avaient, il le partageaient libéralement avec ceux qui étaient dans le besoin. Ainsi, ils ne craignaient pas d'être volés car ils ne possédaient rien. Il ne leur tenait plus à coeur d'impressionner leurs amis riches et éduqués, et bientôt ils apprirent lesquels de leurs amis étaient des vrais amis, lesquels étaient de faux amis, car leurs vrais amis se réjouissaient avec eux de leur nouvelle liberté, tandis que les faux se moquaient et les méprisaient.

Et alors quelque chose arriva qui les surprit par dessus tout: parce qu'ils ne se souciaient plus de la valeur d'une personne selon les critères du monde, ils se mirent à voir les autres membres de l'Eglise sous un nouveau jour. Ils se mirent à voir les vêtements usagés, les manières, la grammaire ou l'éducation de certaines personnes et se firent de nouveaux amis parmi ceux qu'ils avaient considérés de haut dans le passé. Ils apprirent qu'il y avait bien plus de sagesse et de bonté parmi les humbles qu'il n'y en avait parmi les riches et les sophistiqués de l'Eglise. Dans le passé, ils avaient ridiculisé ces personnes parce qu'elles avaient "mauvais goût", maintenant ils comprenaient que le "bon goût"n'avait absolument pas de rapport avec la bonté de coeur.

Une année après leurs rêves, ils vivaient dans une maison plus modeste, et leurs enfants avaient appris à vivre sans luxe, la plupart de leurs amis parlaient d'eux du même air funèbre qu'ils parlaient des morts: "Comme ils sont descendus en bas de l'échelle" disaient leurs vieux amis, la voix pleine de pitié et de mépris.

Cependant cet homme et cette femme, ces "rêveurs" avaient trouvé la véritable fraternité, la véritable amitié avec les Saints parce que, pour la première fois de leur vie, ils ne laissaient pas les valeurs corrompues du monde les séparer des autres Saints. Ils croyaient vraiment que toutes leurs possessions appartenaient au Seigneur et à travers lui, à tous les enfants de Dieu ; et ils utilisaient l'argent que le monde leur donnait pour accorder des bénédictions aux autres. Aux yeux du monde, ils avaient descendu l'échelle de la classe sociale. Aux yeux du Seigneur, ils étaient finalement devenus pleinement participants au travail et à la gloire du Seigneur.

Et ils n'étaient pas seuls. Car beaucoup de gens avaient eu les mêmes rêves, avaient commencé à aspirer à la même liberté, à la même bonté. Et quand le chroniqueur écrivit le récit spirituel de cette époque, il termina ainsi.

    Où est Sion? dit le Seigneur. Oui, où est le peuple qui sera prêt à me recevoir lors de ma prochaine venue?

    47. Et les membres de l'Eglise entendirent sa voix et se repentirent.

    48. Ils se repentirent de leur convoitise et ils amenèrent leur surplus aux Seigneur.

    49. Ceux qui avaient de grandes maisons les donnèrent à ceux qui avaient de grandes familles.

    50. Ils n'avaient pas honte d'avoir moins de biens et de vivre dans de petites maisons parmi les travailleurs et les pauvres.

    51. Et leurs enfants apprirent à mépriser les récompenses du monde et, à la place, valorisaient les récompenses de l'esprit, et ainsi la génération montante était pure de coeur sans aucune corruption.

    52. Les évêques de l'Eglise étaient stupéfaits de voir la grande richesse qui, soudain, pleuvait dans leurs magasins d'entraide.

    53. Et ils envoyèrent l'argent rassemblé en Amérique aux Saints du monde entier afin de les bénir, aidant une génération juste à se nourrir, à se vêtir et à s'éduquer.

    54. Et quand les Saints découvrirent que tous leurs frères et soeurs avaient leur juste portion de la richesse du monde et qu'aucun d'entre eux n'avait faim, n'était pas nu ou sans abri, qu'aucun n'était sans formation ou éducation, qu'aucun n'avait peur ou n'était honteux, ils se dirent:

    55. Comment ceci a-t-il pu arriver? Qu'est-ce qui nous a fait changer?

    56. Alors ils réalisèrent que rien ne les avait obligés à changer:

    57. Le Seigneur ne leur avait pas donné de nouveau commandement.

    58. l'Esprit de Dieu les avaient simplement invités plus pleinement à suivre la loi qu'ils avaient déjà, et ils répondirent à cette invitation avec une aspiration juste de leur propres coeurs.

    59. Ainsi ils devinrent un étendard pour toutes les nations car bien qu'aucun d'eux n'ait de richesse selon les critères du monde, ils avaient de tout en quantité suffisante.

    60. Et c'est bien la chose que le monde cupide ne pourra jamais avoir.


Copyright © 1993 Orson Scott Card

Published in A Storyteller in Zion, Essays and Speeches, by Orson Scott Card (Bookcraft, 1993)

 
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